V.A. - MANTES-LA-VILLE (2-2)

MERCI ALLIONNE [ALLIONE ndr]...

VALENCIENNES. — « Aujourd'hui, ils ont joué comme des agneaux par rapport au match aller à Mantes le 27 décembre », disait Léon Démenez après cette explication ardente, acharnée, riche en intensité, passionnante malgré l'absence du public attendu (dans le parc du stade se déroulait un défilé de 300 majorettes ravissantes).

Seuls Prazzoli et Demotta [Demota ndr] ont joué dur, les autres se sont contentés d'irrégularités, de tricheries sous l'oeil débonnaire de M. Guesdon, fermant les yeux sur trois brutalités flagrantes dans la surface de réparation.

Ce match considéré comme le match « phare » et Mantes considéré comme une terreur, est certes meilleur que l'an dernier, mais il nous a déçu, car il a été malmené, parfois surclassé en rapidité, en rythme, en technique, en jeu collectif par un jeune Valenclennes pourtant loin de sa forme étincelante du match aller.

Mené 2-0 contre le cours du jeu à la 54e minute, Norbert Bouce [Boucq ndr] admet que les gamins de Léon Démenez qui sans être transcendants, firent la loi le plus souvent et comblèrent logiquement leur handicap au terme de deux magnifiques offensives (par Gaby Démenez 71e et par Wolniac 77e). Alors Mantes débordé, paniqué, bénéficia d'une chance insolante et évita une défaite qui aurait été normale, auparavant sa défense solide, expérimentée, virile et surtout le gardien Allionne [Allione ndr] qui réussit deux parades sensationnelles et eut beaucoup de chance, avaient réussi à sauver les meubles.

Mais V.A. avait encaissé un but idiot sur penalty indiscutable (main de Bizot) à la 16e minute. Puis un tir raté de Beltramini sur contre-attaque dangereuse donnant alors l'avantage 2-0 inespéré à une équipe qui sera championne sans être la meilleure du groupe Nord.

A. DELSAUT.

Merci à pascal pour avoir scanné cet article.